dimanche 17 mai 2020

Pourquoi la relocalisation de l’industrie est un danger ?




Il est probable qu’après cette crise la guerre commerciale reprenne de plus belle pour reprendre des parts d’un  marché  qui devrait être  réduit.


Notre cout du travail étant un des plus élevé des pays industrialisés, se faire une place dans ce monde de requins  risque d’être problématique, voir un échec. L’intention est noble et certainement un peu démagogique, mais après avoir injecté des dizaines de milliards  pour amortir le choc social  au niveau de la population ce qui est légitime et octroyé des prêts  aux entreprises en grande difficulté, la prochaine étape sera les investissements nécessaires pour relancer l’économie de pays. Investir dans des industries  en concurrence sauvage avec des  pays où le cout du travail est beaucoup moins important ne peut être qu’un échec.  Nous entendrons de nouveau ce sempiternel  refrain des politiques demandant l’abaissement du cout de travail avec les conséquences suivantes :

            *surimposition de l’épargne (assurance vie) des Français  les plus aisés

            *abandon progressif des fonctions régaliennes de l’état par manque de moyen, ce qui implique que le vol sans violence, les petits trafics et autres actes de délinquance vont être tolérés

            *nivellement des salaires par le bas en raison de ce cout du travail et de l’immigration qui a tendance à tirer les salaires vers le bas

            * les taxes et impôts vont augmenter, et un nouveau prélèvement sur l’épargne sera nécessaire

* Les quartiers difficiles et les banlieues ainsi que leur population vont être abandonnées  aux trafics et à la violence

*certains quartiers « séparatistes » où l’islam radical  prospère vont imposer leur loi aux habitants


Sans économies, il sera impossible de baisser ce cout, or les leviers utilisés jusqu’ à présent sont inadaptés  puisque après avoir essoré les fonctionnaires, le pouvoir ne touchera pas à  cet  appareil d’état pléthorique et ses hauts fonctionnaires grassement rémunérés,  ainsi qu’au nombre d’élus et  leurs rémunérations. Il ne reste comme levier que l’immigration et les prestations sociales qui sont des sujets tabous auxquels l’état ne touchera pas. On peut d’ailleurs remarqué qu’aucun média ne parle d’économie, ils ne parlent que d’investissements !   La crise va atteindre son paroxysme  à l’arrêt de l’aide au chômage partiel qui va entrainer une explosion des faillites et du chômage.  Personne ne peut prédire ce qui se passera à ce moment.


Il y a certainement des créneaux  sur les nouvelles technologies où le savoir faire Français pourrait être mis en avant dans différents domaines dont l’écologie. Doit-on sacrifier notre filière nucléaire qui était un fleuron de notre industrie ? Tant que nos dépenses plomberont notre économie, sortir de ce bourbier sera difficile quelque soient les options choisies. Mais que faire à part mettre en garde le peuple qui a validé cette politique (plus de la moitié des votes du premier tour des présidentielles s’est portée sur des candidats qui soutenaient cette politique)


Je terminerai par une réflexion et une interrogation

·         La  réflexion c’est qu’il nous faut avoir conscience  que l’immigration et nos banlieues font partie de notre futur. C’est une grave erreur de les négliger

·         La question à laquelle je ne peux pas répondre : que pense la population de ces quartiers difficiles où  certains bénéficient des trafics ? Ont-ils la volonté, comme je le pense, d’être associés  au projet du pays et d’être débarrassés de toute cette délinquance  qui  leur est imposée ? Difficile de le savoir puisqu’on ne leur donne jamais la parole

3 commentaires:

  1. Bonjour,

    Bien que je trouve votre raisonnement doté de bon sens, il me semble important de clarifier certains aspects que vous n'abordez pas.

    A mon sens, le fait que nous soyons l'un des pays les plus taxés au monde est pour moi un mystère, compte-tenu de notre capacité de résilience face aux crises telles qu'elles se montrent (économiques, et donc par conséquent sociales, politiques, culturelles, etc.).

    La ré-industrialisation est pour moi un concept que je souhaite définir comme étant un besoin fondamental, dans la mesure ou cela permet non seulement de créer de l'emploi au travers des différentes entreprises revenant sur le territoire, mais également en termes de création de valeur ajoutée sur la qualité du travail "Made in France", en récupérant un certain savoir faire, lequel permet aux entrepreneurs divers et variés du pays de se projeter à long terme, de s'adapter, mais surtout et bien fondamentalement, d'investir et donc de produire plus de valeur.

    Je partage entièrement votre avis sur le fait, qu'à la sortie de crise, la guerre commerciales planétaire provoquée par la mondialisation à outrance et les politiques néolibérales l'épaulant reprendra.
    Mais je pense également qu'il faut profiter de cet état de reprise, pour refonder notre puissance économique au travers de la ré-industrialisation du pays pour les raisons que j'évoque plus haut.

    La question qui je pense doit-être au centre de nos réflexions, est pourquoi le coût du travail est-il si important en France ?
    Je ne rentrerais pas dans le détail, mais la quantité d'impôts prélevés et en tout genre, mine la dynamique nécessaire de l'économie pour un fonctionnement équilibré.

    De quelle manière me direz-vous ?

    Et bien, le système français en lui même est dimensionné pour fonctionner d'une certaine manière, la classe des travailleurs en prenant en compte toutes les catégories sociales cotisent, pour leurs retraites, un système de santé, le fonctionnement de l'état, et bien d'autres postes de dépenses nécessaires au bon fonctionnement du pays.

    Pourquoi ces postes de dépenses sont-ils aussi chers ?

    En ce qui concerne la santé, nous cotisons non seulement pour le système en lui même mais également pour fournir des aides aux plus démunis qui ne sont pas forcément dépositaires de la nationalité Française.
    Cette catégorie de personnes n'apportent pas de valeur ajoutée sur le travail qu'elles pourraient réaliser, car elles ne cotisent pas, c'est la fameuse main d’œuvre bon marché, que le modèle libéraliste se plaît à vanter, qui reçoit un salaire de misère et doit vivre avec.

    Quel en est le résultat ? Si 10 millions de français travaillent et cotisent pour financer toutes les mesures sociales établies au fil des années par les différents gouvernements, nous recevons une très grande quantité de personnes demandant asile politique par exemple, et qui sont utilisées comme main d’œuvre bon marché, qui elles recevront des aides originellement destinées aux membres du système, qui eux paieront leur dette en travaillant et créant de la valeur par la suite, alors que les étrangers dont je parle ne cotiseront jamais, jusqu’à ce qu'ils obtiennent la nationalité Française et entrent donc dans le système pour le faire fonctionner en participant aux cotisations.

    Avec une politique de l'immigration non-contrôlée, et pour rester dans l'exemple des 10 millions de français, ces mêmes 10 millions se retrouvent à financer non pas un système qui fonctionne pour 67 millions, mais un système qui repose sur 90 millions.
    Ce déséquilibre que je met en exergue est l'essence même de l'explication du pourquoi nous payons autant d'impôts, c'est ce que j'appelle le déficit migratoire.

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  2. Il faut rajouter à cela la fraude fiscale, les "riches" je n'aime pas trop ce terme, pour moi ce sont ceux qui ont le pouvoir d'investir, qui protègent leurs acquis financiers, car ils ont bien compris que la politique de l'immigration impacte directement leur puissance d'investissement, car elle représente un outil à double tranchant dans le système actuel.
    Si c'est de la main d’œuvre bon marché, elle implique forcément un hausse des impôts et donc de la valeur du travail.


    Donc comme première solution je dirais qu'il faut renvoyé les immigrés non français du territoire, ce qui diminuera les fonds donnés aux personnes non françaises et non participantes au système, et donner aux personnes immigrées françaises les moyens de cotiser comme n'importe lequel d'entre nous pour financer le système.

    De ce fait, notre gouvernement pourra recommencer à faire des économies, dans le but d'investir et renforcer la politique de réindustrialisation du pays, en investissant dedans (attention je ne parle pas de tout nationaliser, mais de booster la reprise).

    En ce qui concerne l'écologie, je trouve que c'est un sujet fondamental qui doit exister dans nos réflexions de manière permanente, mais attention à ne pas faire d'erreurs par impatience.
    En l'état actuel des choses, nous ne disposons pas de l'activité nécessaire à une révolution écologique qui pourrait changer de manière tranchante notre impact sur l'environnement, je pense de fait que ré-établir une dynamique sociale saine à travers la revalorisation du travail en France, permettra à toute la population et à l'état revenu en position d'investir, de s'adapter et ré-orienter les habitudes.

    En ce qui concerne vos réflexions je les partage, mais attention à ne pas tomber dans la généralité en ce qui concerne les banlieues.
    Elles font partie de notre pays, mais l'immigration est un sujet à part, surtout quand nous parlons d'immigration illégale. En banlieue vous avez des gens qui travaillent et financent ce système, et ces gens doivent être protégés car ils sont français.
    L'amalgame généralisé vient d'un autre sujet troublant la paix sociale, qui est le non respect de la laïcité à la française, de la part de l'état français en tout premier lieu, car il autorise ce qui est entrain de se passer, mais également de plusieurs religions dont l'islam mais de la part des fanatiques et non pas des musulmans intégrés.

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  3. Merci pour vos commentaires Ce que j'aimerais , c'est qu'une plateforme réunisse quelques idées simples aux quelles une majorité adhère Dans mes réflexions j'ai peu parler de l'evasion fiscale, de la fraude aux prestations ou des rémunérations de la haute fonction publique et des élus Dernier point je ne stigmatise pas du tout la majorité de la population des banlieues , je dis simplement que l'état a décidé de les abandonner

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